getreadytojump •• PV Nahuel

Invité

20h30. L'heure de tous les défis (a) Enfin plutôt celle de la fatigue, car notre belle jeune femme que voilà - Bonnie bien entendu (a) - était totalement épuisée. C'était la faute des cours de toute façon, les professeurs étaient beaucoup trop exigeants de nos jours. Ils ne pensaient qu'à vous faire travailler par tous les moyens possibles et inimaginables. Il fallait donc avoir la tête bien remplie et en place, ce qui n'était pas réellement le cas de BB (a) Non pas qu'elle soit 'bête', mais elle n'était pas vraiment concentrée, se sentant mieux dans l'évasif. Ce que les professeurs ont du mal à comprendre (a)

Bref, elle était donc rentrée, et s'était installée dans le canapé. Pfiou, pas de bruits, étrange ... C'est alors qu'elle se rappela d'une chose : aujourd'hui était la sortie mensuelle de ses coloc'. En effet, ils sortaient tous deux en ce jour de chaque mois, pour voir leur famille ou autre. Donc Bonnie avait la maison entière pour elle. Hum, assez tentant, enfin, si elle avait quelqu'un avec qui passer la nuit. C'est alors qu'elle se décida. Elle savait que 'quelqu'un' allait assez fréquemment à cette période au Night Club. Et non, elle ne le suivait pas (a) Mais elle s'en doutait tout simplement. Alors elle prit son courage à deux mains, et se dit que même si elle était fatiguée, elle serait mieux entourée de gens que toute seule ici dans sa petite maisonnette (a) Elle monta donc à l'étage afin de se préparer à cette soirée dont elle était sûre qu'elle allait se souvenir pour un bon moment ...

22h00. L'ambiance commençait à être agréable dans le coin. Les gens arrivaient par bandes, et la pauvre petite que Bonnie était se sentait un peu seule (a) Elle entra tout de même dans l'antre (a) et alla s'assoir au bar. Bah oui, autant faire des rencontres, et le meilleur endroit restait inévitablement la bar. D'ailleurs la jeune femme connaissait assez le barman, un ami avec le temps (a) Elle lui sourit donc, et dit:

« Une margarita s'il te plaît Boooob ! »

Bah oui, fallait crier pour se faire entendre, car la musique battait son plein. Le gentil Bob lui donna alors sa boisson, que Bonnie accepta avec plaisir. Quand alors quelqu'un entra dans le club et vint se placer à côté d'elle. Huhu, la soirée allait enfin commencer ...

Invité

Il était 20h30, et il atteignait enfin la porte de son appartement. Son derniers cours venait de se terminer, et Nahuel était parti frustré : un méchant virus avait bazardé tout son travail depuis des mois, et il avait intérêt à se dépêcher à tout retrouver, voire à tout refaire, s’il voulait passer ses derniers examens sans soucis. Un pli de contrariété barrait son front, et lorsqu’il pénétra enfin dans sa modeste demeure, laissant derrière la porte tous ses problèmes de la journée, il poussa un long soupir de soulagement. Enfin, il allait pouvoir penser à autre chose, avant d’y retourner contraint et forcé le lendemain. Il laissa traîner veste et sac sur le sol, impatient de retrouver la douceur accueillante de son lit et la chaleur de sa chambre. Il y aspirait déjà depuis des heures, mais pris tout de même le temps de passer par son frigo, histoire de se servir une boisson fraîche. Lorsqu’il reposa son verre vide, un arrière-goût sucré lui restait sur la langue, et il soupira de nouveau d’aise. Enfin, il était chez lui. Et ce silence autour de lui… il ferma un instant les yeux. Sa sœur était absente sans doute. Etrange, il était déjà tard et il n’y avait aucune raison pour qu’elle soit encore à l’université. Il avait du mal à se l’avouer, mais il n’aimait pas ignorer l’endroit où elle se trouvait. Nahuel tenta tant bien que mal de ravaler son inquiétude et son orgueil, et effaça de son esprit l’absence d’Aislinn. Encore une contrariété dont il n’avait pas besoin.

Il ne perdit donc pas un instant avant de rejoindre sa chambre, pour s’y terrer un moment. Ouvrant grand ses rideaux histoire de profiter des derniers rayons de soleil qui descendait doucement derrière l’horizon, il resta un moment les coudes appuyés sur le rebord de la fenêtre, un sourire flottant sur ses lèvres. Enfin, il oubliait tout, à part le reflet de l’astre orangé sur le reflet des vitres des habitations voisines. Une envie soudaine de goûter aux dernières onces de chaleur de la journée le pris. Sortir ce soir lui ferait sans doute le plus grand bien : une petite partie de drague, quelques verres, et il serait sans doute d’aplomb pour les heures et les heures de boulot qui l’attendaient dans les semaines à venir. Il se réjouissait déjà de sa soirée, alors qu’il prenait la direction de sa salle de bain, histoire de se refaire une beauté. Une heure passa, et il se sentait à nouveau en forme. Près pour une soirée du tonnerre, entouré de jeunes gens ne souhaitant rien d’autre que s’amuser. Oui, voilà, c’était tout ce dont il avait besoin. Et avec un peu de chance, il retrouverait là quelques personnes de sa connaissance. Très peu pour lui la solitude, en tous les cas. Et surtout pas ce soir, où son moral semblait si prompt à tomber au plus bas. D’autant plus que sa sœur n’était toujours pas là, et qu’il commençait sérieusement à se sentir vexé : et quoi ? Elle sortait sans l’inviter ou même lui en faire part ? Et bien, en voilà des manières. Peut-être était-il un peu trop sur elle, c’est vrai, ils avaient le même âge après tout, et elle était loin d’être naïve. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de la voir comme une jeune femme à protéger, ce qui, il le savait parfaitement, l’ennuyait au plus haut point. Il sourit et leva les yeux au ciel, alors qu’il quittait son chez lui, pour rejoindre le night club le plus proche.

Et c’est presque sans surprise qu’il y trouva Bonnie. Entre eux s’était établie une relation étrange. C’était tout bonnement de l’amitié, et pourtant, ils ne rechignaient jamais à allez un peu plus loin. C’est que sous ses airs de jeunes filles parfois dévergondées, elle avait toujours su trouver les mots qu’il fallait, et puis, fichtre, c’est qu’on s’amusait drôlement bien avec elle. Prenant place près d’elle, il commanda à son tour une boisson sans alcool, histoire de rester sobre encore un moment, et c’est sans regarder son amie qu’il s’adressa à elle pour la première fois : « Mon chou, fais en sorte que je n’ai pas à te porter jusqu’à chez toi, cette fois. » Nahuel lui fit son plus beau sourire, une lueur moqueuse dans le regard, avant de lever les yeux au ciel au souvenir de leur dernière sortie, où il avait du écarter une dizaine d’hommes (et de femmes !) de sa Bonnie bien-aimée…